Timothé de Montella [APPROUVE]

Messages : 66 Date d'inscription : 31/05/2009 Age : 31

Formulaire de Timothé de Montella.

Nom : De Montella

Prénom : Timothé, Tim

Age : 20ans.

Description physique : Timothé est assez grand et mince. Ses yeux sont noisettes ou verts en fonction de la météo. Il a les cheveux cuivrés souvent coiffés en bataille. Sa peau est assez pâle. Ses lèvres rosées laissent entrevoir des dents parfaitement blanches et alignées (travail méticuleux d'un orthodentiste hors-pair). Il n'a pas vraiment de style vestimentaire : il achète quand ça lui plaît. Il porte un bracelet au poignet droit, un signe inconnu est gravé dessus. Il aime quelquefois se laisser pousser la barbe.

Description morale : Timothé est quelqu'un qui déteste la foule. Les endroits surpeuplés le mettent mal à l'aise. D'un naturel timide, il a beaucoup de mal à se lier avec les gens. Cependant lorsqu'il accorde sa confiance à quelqu'un, il est prêt à tout donner. Il aime garder sa liberté et n'aime pas se faire commander. Il aime vivre dans un certain désordre, on peut donc le qualifier de bordélique. Il aime faire plaisir et rendre service. Il est également très sensible, ce qui peut le désavantager. On arrive très difficilement à le convaincre par des arguments, mais très facilement par le cœur et les sens. Il peut également se mettre en colère (ce qui reste tout de même très rare). Dans ces cas la, allez vous cacher !

Histoire : Timothé est né d'une mère française et d'un père Italien. Il vit très mal son enfance, en effet sa famille est issue de la noblesse Sicilienne, et ses actions sont restreintes. Il décide donc de quitter le domicile familial dès l'âge de 15ans pour accomplir son plus grand rêve : aller en France. Son père, bien qu'il soit en désaccord avec lui, finance son voyage et l'envoie chez une tante à Paris. Il reprendra les études un an plus tard après avoir appris le français. Il obtint son Bac S avec une mention très bien, et commença des études de médecine. Il est alors en 3ème lorsque la guerre se déclare.

Timothé ne suivait pas vraiment l'actualité, trop absorbé par ses études qui lui prenait un temps considérable. Il voulait réussir, prouver à son père qu'il n'avait pas eut tort de quitter l'Italie. Il voulait être le meilleur interne qui soit. Il n'avait pas encore choisi de spécialité...en fait il ne voulait pas choisir. Il était de corvée ce jour là, il soignait les patients urgents...atteint d'angines ou de simples gastro-entérites. Les gens deviennent de nos jours de plus en plus hypocondriaques...Il apprit la nouvelle pendant une consultation des plus banale. Il n'était pas étonné, ça chauffait depuis longtemps là haut. Mais les choses s'étaient accélérées et surtout amplifiées, tout était arrivé très vite. Les bombes arrivèrent sur Paris. Plus d'étude, plus de vies. Il avait alors essayé de rejoindre la Sicile. Impossible, tous les vols avaient été annulés et pire encore, ses parents ne décrochaient plus au téléphone. Il avait alors compris, que tous "ça" n'étaient pas une mauvaise blague. Et puis le pire était arrivé, une arme bactériologique avait été envoyée sur les États Unis. Les hommes commencèrent à mourir, partout ils tombaient comme des mouches. Timothé ne supportait plus cette vision d'horreur. Il faisait tout son possible pour soigner le peu de gens encore vivants qu'il rencontrait, mais tous ses actes restaient vains. Il ne comprenait pourquoi, il était encore vivant. Et pourquoi il devait assister à ces scènes... lui qui luttait tous les jours contre la mort. Il errait dans les rues, seul, puis il passa devant un magasin de télévisions, il entendit l'annonce. Sa délivrance ? Il espérait secrètement que oui. Il ne savait même pas où il se trouvait. Mais finalement il était parvenu à trouver ce centre commercial.

Tics/Manies/Signes particuliers : Timothé a une tâche de naissance sur le mollet droit.

Personnel

Multicompte : /
Célébrité sur l'avatar : Robert Pattinson
Réflexions sur le forum : ça m'a l'air très bien.
Mot de passe du règlement (caché dans les 4 sujets) : VALIDE

Messages : 60 Date d'inscription : 14/03/2009

Brigitte leva distraitement les yeux, détaillant l'inconnu. Un jeune homme, un peu près de l'âge d'Edward.
La vieille femme pensa furtivement que, dans sa cruauté, le Destin avait été clément : il avait épargné les jeunes, l'avenir de la Nouvelle Société probablement.
C'est sûr, c'était pas les vieux croulants comme elle qui allait sauver l'humanité.

"Bon, tu l'as fini ton formulaire ?" dit-elle de sa voix trainante "Laisse moi jeter un coup d'œil"

Elle attrapa le bout de papier des mains du jeune homme et le parcourut des yeux.

"Noble Sicilien hein ?" bougonna-t-elle en relevant ses lunettes sur son nez "Eh ben la nature a pas été trop vilaine avec toi dis donc."

Mais elle n'ajouta rien de plus et continua de lire.

"Mention très bien au bac ? Oh voyons, tu dois exagérer un peu non, noble ET intelligent en plus de cela ?"

Elle le dévisagea, comme si elle attendait une réponse. Son feutre rouge qui lui servait aux validations était encore soigneusement rangé dans un coin du bureau, prêt à être utilisé.

Messages : 66 Date d'inscription : 31/05/2009 Age : 31

La secrétaire semblait d'humeur taquine. C'était toujours la même chose quand on voyait ses origines, un fardeau qu'il porterait toute sa vie : fils d'un noble. Il ne s'en plaignait pas, mais il trouvait cela injuste que les gens le jugent juste en regardant son nom de famille. Il répondit à la secrétaire :

- Oui, mais savez ce qu'on dit : on ne choisis pas sa famille.

Elle renchérit sur sa mention de bac, il commençait à être peu agacé, mais il garda son calme.

- Je me suis donné tous les moyens pour réussir mes études. Et puis savez le bac de nos jours...qu'est ce ça vaut ?

Il sourit. La bac était donné à tout le monde, et les mentions très bien n'étaient pas rares, loin de là. Cette époque lui paraissait proche. Il se souvint de Jaques un camarade de classe, qui avait accompli une prouesse : obtenir le bac avec une mention alors qu'il ne savait même pas ou se trouvait Paris. Il revint soudain à la réalité, à la guerre, à sa situation présente. Son visage se referma. En y repensant, cette époque était en faite bien loin. Il regarda la secrétaire. Elle devait s'ennuyer ici. Attendre les survivants, leur donner un formulaire. Cependant, Timothé trouvait ça présence indispensable...cette femme était bien vivante, elle représentait en quelques sorte l'espoir.

Messages : 60 Date d'inscription : 14/03/2009

Brigitte ne répondit rien, son visage dénué d'expression.
Il était difficile de savoir si elle était convaincu par ce que lui racontait le jeune homme tant ses traits restaient fermés.
Edward l'avait chargée de valider les nouveaux membres de leur communauté, certes, mais elle avait également le rôle de calmer les petits rigolos qui mentaient sur leur fiche.
Oh, non pas que le formulaire en lui-même soit si important (au fond, il s'agissait surtout d'avoir un aperçu des personnes qui avaient survécu, voir s'il y avait un lien entre elles qui expliquerait peut-être leur immunité), mais il valait mieux tout de suite mater les fortes têtes qui comptaient faire le bazar dans le centre.
Mais apparemment, ce jeune homme paraissait honnête et il semblait qu'il ne se payait pas du tout sa tête. En tout cas, c'est ce que Brigitte décida de croire, puisqu'elle attrapa son gros feutre rouge et traça le mot APPROUVE sur le formulaire.

"Bon, je pense que tout est ok" dit-elle en rangeant la feuille sur une grosse pile "Si j'étais toi, je m'attendrais à recevoir la visite d'Edward d'une minute à l'autre. C'est celui qui a envoyé le message à la télé, et il se fait un devoir personnel d'accueillir tous les nouveaux venus. Peut-être même qu'il va débarquer avant même que tu es pu quitter cette pièce !"

Elle esquissa un sourire bizarre et congédia Timothé d'un signe de la main.
Vu comment les nouvelles allaient vite ici, le jeune chef de la Nouvelle Société devait déjà être au courant de l'arrivée du nouveau, et il n'aurait pas été étonnant de le voir courir dans les couloirs pour lui souhaiter la bienvenue.
D'ailleurs, il ne devrait plus tarder à se pointer.

Invité

La nouvelle d'un nouveau survivant lui faisait toujours le même effet. Il bondissait de sa chaise, le corps électrisé, et quittait précipitamment son bureau pour accueillir le nouveau venu.
Tout le monde s'était habitué à le voir cavaler dans les couloirs, que ce soit pour superviser une expédition à l'extérieur ou réveiller un de ses seconds endormis.
Mais jamais Edward Grey n'allait aussi vite que quand il allait souhaiter la bienvenue : c'était comme si des ailes lui poussaient sur le dos.

Il faut dire, il avait passé trois jours éprouvants, enfermé seul dans son grand centre commercial, sans autre compagnie que celle de son ombre. Il avait vraiment cru que personne ne lui répondrait, qu'il allait finalement mourir, comme il l'avait craint, en dernier spécimen de la race humaine.

Depuis, à chaque fois qu'un humain revenait d'entre les morts, il revivait cet instant où le tout premier survivant l'avait rejoint, alors qu'il avait complètement perdu espoir. Et il était dans un tel état d'euphorie que, malgré la situation peu souhaitable dans laquelle ils étaient tous embourbés, il allait d'un pas dansant.

C'est ainsi que, en moins de temps qu'il en faut pour le dire, il traversa tout le centre commercial (quand il avait appris la nouvelle, il n'était pas à son bureau mais dans le supermarché où il supervisait l'inventaire) et arriva à la réception.
Le nouveau venu était encore là, et il poussa un soupir de soulagement.
Il le rejoignit d'un pas joyeux, le sourire aux lèvres.

"Bienvenue !" s'exclama-t-il d'un air enchanté "J'espère que vous n'avez pas eu trop de soucis avant d'arriver ici, il y a pas mal de rats qui grouillent dans le coin. Je suis Edward Grey, c'est moi que vous devez avoir vu à la télé."

Son sourire s'élargit encore un peu. Dans ces moments là, il était tellement gorgé d'espoir qu'il en oubliait presque la dureté de leur vie, de sa vie.
Peut-être avaient-ils tous une chance de s'en sortir finalement...

Messages : 66 Date d'inscription : 31/05/2009 Age : 31

La secrétaire le fixa pendant un moment, son stylo rouge à la main. Timothé avait l'impression de passer un examen...il se mit à stresser. Si on ne l'acceptait pas ici, ou irait il ? Peut être qu'il n'aurait pas dut mettre autant de détails sur sa fiche. Puis d'un coup, elle attrapa son stylo rouge et inscrit sur la feuille : APPROUVE. Il se détendit. Elle lui apprit que le fondateur de ce centre allait sûrement ne pas tarder à arriver. Timothé trouvait cet homme bien courageux d'avoir sut à lui seul organiser tout ça...Il allait répondre à la secrétaire quand soudain, il vit un homme, à moitié en trin de courir se diriger vers lui. Il avait l'air heureux de voir Timothé ici. Il lui souhaita la bienvenue, et se présenta. Il se nommait Edward Grey. Timothé se souvenait de lui, il était bien passé à la télé.

- Bonjour, Timothé De Montella. Je vous remercies de m'accueillir dans votre centre...sincèrement.

Il regarda Edward. Il était assez grand et mince, les yeux bleus, les cheveux châtains. Il inspirait confiance. Timothé remonta son sac sur son épaules, il ne savais plus vraiment comment agir dans une telle situation. La plupart des gens (comme la secrétaire ou Edward) faisait mine d'avoir oubliés la guerre...Ils arrivaient à se comporter en vrais être humains. Tim avait un peu de mal, il savait qu'il devait attendre...s'adapter à sa nouvelle vie. Car oui ici, commençait une nouvelle vie, et il comptait bien s'y investir. Il voulait remercier tous ces gens qui l'avaient accueillis, peut être en faisant de la médecine...son point fort.

- Si jamais, vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à me demander. J'ai fait trois années de médecine...

Invité

Le jeune homme se tourna vers lui et sembla le reconnaître. Il parut quelque peu décontenancé par son air si jovial et enjoué, mais Edward se dit qu'au fond, ça devait lui faire bizarre de voir quelqu'un sourire autant en ces temps si durs.
D'autant plus que, quelques heures plus tôt, il devait encore être dehors à se demander s'il survivrait ou non.
L'homme se présenta, et Edward ne put s'empêcher d'hausser un sourcil surpris.
De Montella ? Ca faisait un peu noble tout cela, mais bon, il n'y avait pas que les pauvres qui avaient pu réchapper à la maladie. Et puis, vu l'accoutrement du jeune homme, le chef de la N.S devina qu'il n'était pas vraiment du genre à se vanter de sa richesse.
Timothé le remercia de l'accueillir, et Edward hocha la tête de droite à gauche en riant doucement.

"Mais non voyons, pas besoin de me remercier ! Ca me parait tellement normal, on allait tout de même pas vous laisser crever dehors !"

Son sourire s'étiola un infime instant alors qu'il songeait à tous ceux qui avaient essayé de les rejoindre mais qui avaient du mourir en cours de route. La loi du plus fort est aisément applicable en ce moment...
Mais il fut tiré de ses pensées en apprenant que le jeune homme était médecin. Ses yeux s'allumèrent vivement et son sourire s'illumina encore.

"Vraiment ? Un médecin ? Tu entends ça Brigitte, c'est la meilleure chose qui puisse nous arriver !" s'enthousiasma-t-il avec aplomb, puis, redevenant un peu plus sérieux : "Vous devez vous en douter, tous ceux qui arrivent ici ne sont pas en aussi bon état que vous et nous avons un nombre déplorable de blessés. De plus, nous n'avions aucun médecin jusque là et nous avons eu déjà quelques pertes car nous ne pouvions rien faire..." Il fit une pause, songeur, puis reprit : "Ce serait absolument formidable que vous puissiez nous aider, et que vous appreniez un peu la médecine à ceux qui le veulent. Nous avons vraiment besoin de gens comme vous."

Il s'arrêta, vérifia que le formulaire était bien rempli, puis se dirigea vers la sortie.

"Puisque tout est en ordre, je vous propose de me suivre : je vous fais faire une visite, et je vous montre l'infirmerie. Ca vous dit ?"

Messages : 66 Date d'inscription : 31/05/2009 Age : 31

Edward semblait être quelqu'un de gentil. A l'entente du nom de Timothé, il avais haussé un sourcil, un peu étonné sans doute, mais n'avait pas commenté. Il laissa entendre que tous ce qu'ils faisaient ici étaient normal. Timothé ne pensait pas cela. Les trois quarts des gens, très individualistes, n'auraient jamais oser entreprendre une telle chose : appeler les survivants, les réunir, les nourrir...Car le propre de l'homme est de penser d'abord à sa survie plutôt qu'à celle des autres, et ça Timothé l'avait vu dans la rue...Il essayait de sauver des gens pendant que d'autres volaient ou tuaient...Non, sauver des vies n'est pas quelque chose de normal...il faut être différents des autres pour cela, et cet homme était différent. Edward avait accepté de bon cœur, l'aide d'un médecin. Timothé n'avait pas l'habitude qu'on parle de lui comme tel...il était pour l'instant qu'un simple interne. Mais il savait que ses connaissances profiteraient à bon nombre de gens, de plus ils pourraient également s'améliorer dans ses compétences. Finalement la vie ne s'arrêtait pas là, il continuait de vivre et d'étudier, d'une manière différente...mais comme dit le diction : " on apprend certaines choses que par soit même ". Edward lui proposa une visite du centre et de l'infirmerie. Un espace familier...

- Oui ça me dit bien. Si vous avez le temps bien sûr...

Il devait avoir un emploi du temps chargé quand même. Timothé, jeta un dernier coup d'œil à Brigitte, la secrétaire, à son formulaire. Il se sentait en sécurité.

Invité

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