Edward Grey [APPROUVE]

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~ Formulaire de Edward Grey ~

Nom : Grey
Prénom (et/ou surnom) : Edward Emery (surnommé Ed)
Age : 25 ans
Description physique (5 lignes) : Edward est grand et maigre, ce qui lui donne une allure d’adolescent. Ses épaules légèrement voûtées témoignent d’une croissance trop rapide. Il a les yeux bleus clairs et perçants, les cheveux châtains, courts et en bataille. Sa peau est d’un blanc très pâle. Ses lèvres sont fines et rosées. Il est souvent habillé d’une chemise légèrement ouverte et plutôt ample, ainsi que d’un jean simple. On le verra souvent aller en baskets. Edward porte au poignet une montre assez petite et il a, au creux de son autre poignet, un petit scorption noir (c'est son signe astrologique)
Description morale (5 lignes) : Edward est un homme réservé et discret qui ne parle pas beaucoup de lui. Calme et posé, il sait garder son sang froid et réfléchit avant d’agir. Toutefois, son jeune âge et la responsabilité qui pèse sur lui le rende influençable. Jeune homme sensible, il s’émeut facilement même s’il tente de le cacher. Il accorde sa confiance facilement aux personnes qui lui en paraissent dignes. D’un naturel optimiste, il fuit le conflit et tente d’apporter le réconfort autour de lui. Néanmoins, il est souvent sujet à l’angoisse, surtout quand il est seul.

Histoire (bref résumé de sa vie + RP de 10 lignes sur la manière dont il/elle a vécu l'Apocalypse -à il ou à je-) : Edward vit son enfance dans des conditions peu enviables. Orphelin de père, il habite seul avec sa mère à peine majeure qui abandonne ses études pour trouver du travail. Son maigre salaire leur permet à peine de joindre les deux bouts, mais malgré tout Edward grandit et avance dans ses études. A 23 ans, il sort de la fac de français de Cambridge et, à force de petits boulots et d'économie, réunit assez d'argent pour déménager en France chez l'un de ses amis à Paris. Deux ans plus tard, alors qu'il travaille pour la chaîne Earth française depuis quelques mois, la guerre est déclarée et la maladie la suit.

Tout d'abord, Edward n'y avait pas cru. Cela paraissait trop énorme pour que son esprit l'accepte, alors que cela faisait presque un siècle que l'humanité n'avait pas connu de guerre. Puis, il y avait eu les bombes sur Paris. Par chance, le jeune homme était en congé cette semaine là et en avait profité pour se faire une petite virée, seul, au bord de la mer Mediterranée. Il avait essayé de joindre son ami, mais en vain. Il semblait qu'il avait périt sous l'assaut.
Déboussolé, Edward n'avait pu se résoudre à remonter à Paris, de peur d'un nouveau bombardement. Pourtant, il n'y avait plus rien à détruire dans la ville des Lumières : aux images aériennes sur Earth (studio français de Marseille cette fois), il semblait que la ville n'avait tout simplement jamais existé.
Puis, il y avait eu la Petite Faucheuse. Encore une fois, l'esprit d'Edward avait tout simplement bloqué, incapable d'accepter l'horreur de la situation. Il ne croyait pas aux cadavres qui s'amoncellaient autour de lui, aux hurlements qu'il entendait parfois la nuit, ou aux reportages terrifiants venant du monde entier que Earth diffusait sans cesse. Le jour où Earth avait tout simplement cessé d'émettre (sûrement parce qu'il n'y avait plus personne pour faire tourner les studios), Edward était sorti de l'hôtel dans lequel il s'était réfugié, avait regardé sans les voir les cadavres décomposés que les rats commençaient à ronger et avait tout simplement rit, d'un rire énorme et nerveux qui l'avait conduit jusqu'aux larmes. Il avait finalement réussit à admettre la vérité.
A cet instant, malgré la peur qui tordait son ventre, il avait établi un plan de survie. Il avait fouillé chaque maison et récupéré tout ce qui pouvait lui servir d'armes contre les rongeurs. Puis, il était parti en quête d'un endroit où s'abriter définitivement en attendant que la mort le prenne. Le centre commercial lui avait paru un bon endroit où il pourrait tenir un moment, et il avait commencé à en chasser les rats et à le barricader. Au bout de quelques semaines, l'endroit lui parut suffisamment sûr pour s'y installer et attendre.
C'est à cet instant qu'il y avait réellement songé. La perspective que d'autres personnes avaient pu survivre lui avait paru jusqu'ici un délire de son esprit, un espoir voué à être déçu. Mais maintenant qu'il y pensait vraiment, il n'était pas impossible que d'autres aient pu survivre et, comme lui, soient seuls et perdus.
Sans plus hésiter, il était entré dans les studios marseillais de la chaîne mondiale Earth et avait pu envoyé, grâce à son expérience, un message d'espoir sur toutes les télévisions du monde.
Puis, quelques jours plus tard, il s'était définitivement installé dans le centre commercial protégé, attendant que son heure vienne, sans croire vraiment que d'autres gens viendraient.
Et pourtant, ils étaient venus.

Tics/Manies/Signes particuliers : Rougit facilement / Touche souvent ses cheveux / A l’accent britannique / N’aime pas être pris pour un héros

Personnel

Multicompte : Non
Célébrité sur l'avatar : Jude Law
Réflexions sur le forum : J’espère qu’il perdurera !
Mot de passe du règlement (caché dans les 4 sujets) : VALIDE »

Lorsque Brigitte leva les yeux de ses mots croisés, ce fut le sourire crispé d'Edward Grey qu'elle vit en premier. Elle savait à quel point le jeune homme était épuisé : cela faisait déjà plusieurs nuits qu'elle le voyait rôder dans les couloirs, incapable de trouver le sommeil. Comme pour l'attester, deux immenses cernes s'étiraient sous ses yeux fatigués et elle ne put s'empêcher de lui adresser une grimace qui se voulait être un sourire de réconfort. Elle saisit son formulaire et le parcoura rapidement des yeux. Elle ne doutait pas qu'Edward l'avait rempli correctement, aussi ne s'y attarda-t-elle pas plus longtemps. Avec un gros feutre rouge, elle écrivit en énormes lettres rondes le mot APPROUVE et rangea la feuille sans plus de cérémonie.
"Et voilà Edward, c'est fait" lui indiqua-t-elle d'une voix maternelle "Vous devriez aller vous reposer un peu, vous avez une mine affreuse"
Le jeune homme hocha distraitement la tête et s'en alla. Brigitte poussa un soupir. Elle le savait, cette nuit encore, Edward Grey se baladerait dans les couloirs du Centre, des cernes toujours plus grandes sous les yeux.